Mardi 19 Mars 2024
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À voir

 

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1 - Mairie
En 1838, Pascal Descour, maire du village, fait acquérir une maison pour y installer la mairie. Une « maison de ville » ou « commune » comme on l'appelle à l'époque est ouverte rue des Quatre Cantons. En 1860, après la construction de la nouvelle église (église actuelle) le Conseil municipal décide la démolition de l'ancien édifice pour en faire une place : l'actuelle place Max Aubert. Le 14 Juillet 1881 le maire M. Goudareau, inaugure la fontaine et en 1886 la municipalité fait abattre 2 maisons qu'elle vient d'acquérir pour y construire la mairie actuelle. L'architecte choisi est M. François de Valréas, inaugurée la même année, elle remplace donc la « maison de ville » qui ne sert plus et qui sera vendue en 1888. Agrandie en 1970 par Camille Farjon, l'intérieur sera restauré par Max Aubert.

 

2 - Hôtel d'ARNAUD
De l'hôtel particulier de Jean Louis d'Arnaud, il ne reste malheureusement que la porte en pierre de taille blanche, très abîmée. La porte en bois d'époque a disparu. Un projet est à l'étude afin de restaurer l'édifice.

 

 

3 - Hôtel d'AMBLARD
L'arrière du caveau Chantecôtes, est en fait une partie de l'ancien hôtel particulier de la famille d'Amblard. Cette famille de nobles était l'une des plus importantes du village. Elle possédait un caveau dans l'église paroissiale. De cet hôtel particulier il ne reste qu'une partie de la façade, avec plusieurs encadrements de fenêtre, ainsi que la porte en pierre de taille blanche. Cette porte est entourée de deux pilastres qui soutiennent un entablement qui repose directement sur les chapiteaux. Au dessus se dresse une haute fenêtre moulurée et couronnée d'un fronton triangulaire.

 

 

 

4 - Maison GOUJON - 2 rue Cardinal – cadran solaire
Ancienne maison de Clément Joseph Goudareau, apothicaire en 1747. Dans le jardin, une vasque en pierre (datée de 1634) provient de l'ancienne église détruite en 1860. Il s'agit en fait des anciens fonds baptismaux. Sur cette maison vous pouvez apercevoir un cadran solaire méridional, gravé sur pierre. Ces lignes sont chiffrées dans les bordures. Le style (toujours en place) possède une fourche de soutien.

 

5 - Hôtel de FEBRIER - 1662
L'hôtel particulier de Jean Joseph de Febrier est le plus remarquable de Sainte-Cécile-les-Vignes. Cette demeure abrite aujourd'hui la bibliothèque François Mitterrand. D'architecture Renaissance, elle date du 16ème siècle, agrandie en 1747, sa façade et sa toiture ont été inscrites à l'Inventaire des Monuments Historiques le 16 mars 1976. Acheté par la commune, il a été entièrement restauré.

 

6 - Hôtel Denis d'IMPERY
Sa façade est malheureusement en mauvais état. L'ordonnance de fenêtres et les restes de la porte nous donnent l'aperçu d'une maison natale typiquement 18ème siècle.

 

7 - Hôtel d'IMPERY - 1747
Vous pouvez admirer la porte de l'hôtel particulier de la famille du Noble Joseph d'Impéry, sieur de La Ferrière, Chevalier de l'Ordre Militaire de Saint Louis et commandant du régiment d'Orléans. La porte très bien conservée, est d'époque Louis XVI. Son parement en pierre de taille blanche est couronné d'une corniche décorée de dentelures, et dans la frise sont sculptés deux animaux fantastiques, des griffons à queue de serpent, (dans l'Antiquité les griffons gardaient l'entrée des mines d'or). On retrouve la même sculpture, en Italie, plus précisément en Sicile, dans la ville de Noto. Ce chef d'œuvre de sculpture, ainsi que la porte, date de Louis XVI.

 

8 - Hôtel de LAMARTINIERE
Il s'agit d'une très grande demeure (elle allait jusqu'à la pharmacie), il reste à l'intérieur un très bel escalier. Sur sa façade, une porte en mauvais état est constituée de deux pilastres cannelés qui soutiennent des chapiteaux d'ordre corinthien. L'entablement est surmonté d'un large fronton elliptique à modillons cet élément est typique du mouvement maniériste (art pratiqué sous les Grands Maîtres de la Renaissance).

 

9 A - Les remparts et la tour de l'horloge
Dans les textes et archives, rien ne laisse supposer, que le village de Sainte-Cécile ait été défendu par un château ou un donjon. Par contre, il possède très tôt une enceinte fortifiée construite au début du XIVème siècle, dans laquelle était ouverte seulement une porte au nord, d'autres seront ouvertes postérieurement. En 1374, le pape accorde à la communauté, une somme de 450 florins d'or, à prendre annuellement durant 3 ans, sur les revenus pontificaux, afin de les réparer. Il ne subsiste aujourd'hui que quelques pans. La seule porte conservée et encore intacte, est dominée par la Tour de l'Horloge. Elle est surmontée d'un campanile (caractéristique de la vallée du Rhône, à cause du mistral) en fer forgé datant de 1742 renfermant une cloche appelée « braillard ».

 

9 B - Croix du Jubilé
Construite en 1827 elle est abattue en 1922 car elle est en mauvais état. Une souscription est alors lancée afin de la rétablir ce qui fut fait.

 

9 C - Ecole / Hôpital
En 1859, la construction d'un hospice sur un terrain en bordure du village est envisagée. C'est le maçon de Sainte-Cécile, Joseph Roux, qui en est chargé. En 1866, à la fin des travaux, on se rend compte que l'on a vu bien trop grand. La bâtisse imposante est utilisée par les religieuses qui s'occupent de l'hospice, mais le bâtiment sert également d'école pour les filles. Petit à petit, le nombre d'hospitalisés diminue, par contre la nécessité de construire un groupe scolaire est de plus en plus présente. En effet, l'école des garçons est devenue trop exiguë et insalubre. En 1882, la municipalité envisage la destruction de la chapelle Sainte Croix, pour y construire à la place, une école de garçons. Mais après 10 ans de conflit entre la commune et la paroisse, la municipalité renonce au projet. En 1896, l'hospice cède à la commune le bâtiment pour qu'il soit transformé en groupe scolaire. L'école des garçons, dans l'aile gauche du bâtiment est inaugurée en grande pompe le 14 avril 1901, et dans l'aile droite, l'école des filles.

 

9 D - Cadran Solaire
Il s'agit d'un cadran méridional circulaire. Ces lignes sont chiffrées dans la couronne. Il est daté de 1840.

 

10 - Maison natale de Marius André
Marius André est né à Sainte-Cécile-les-Vignes le 5 juin 1868. Grand poète, écrivain d'élite, fédéraliste patriote, majoral de félibrige, c'est également un poète en trois langues latines : l'espagnol, le français et le provençal. Élève et admirateur de Frédéric Mistral, à sa sortie du lycée d'Avignon, il fut l'enfant gâté du maître de Maillane. Il rencontrait d'ailleurs, souvent Mistral en compagnie de Folco de Baroncelli, et relate cette merveilleuse aventure dans son dernier ouvrage « La vie harmonieuse de Frédéric Mistral ». À partir de 1890, il passe de mémorables soirées avec d'autres félibres, soirées qui se terminaient fort tard dans les auberges de l'île de la Barthelasse. À cette époque, il passe une licence de lettres à la faculté d'Aix en Provence. Il abandonne la poésie française, pour la pure poésie provençale. Avec son recueil : « plou et souleu » - « pluie et soleil », il obtient le grand prix des jeux floraux septénaires du félibrige à la Sainte Estello des Baux de Provence. Marius André tombait souvent amoureux, sans avoir de suite dans le développement de ses amours. Mais en 1893, il fait la connaissance à Carcassonne de Filadelfa de Gerda, dont il tombe éperdument amoureux. Il célébra la poétesse de Bigorre avec une grande passion en écrivant « la glori d'esclarmondo » et en l'identifiant à l'héroïne de Montségur. Le mariage fut annoncé, mais son père qui ne voulait pas qu'elle quitte le sol natal lui fit épouser un terrien de sa région. Le pauvre Marius André eut une fièvre cérébrale et faillit mourir d'amour. Guéri de son mal d'amour, il entra dans sa carrière consulaire, et fut nommé au Consulat de France à Barcelone en 1894. En 1900, alors que ses fonctions l'appellent à Varsovie, il rencontre Régina Szymonska, polonaise d'origine noble. Celle-ci, d'une grande culture, parlait six langues en particulier l'espagnol, ce qui l'aida beaucoup à apprendre le Provençal, par amour envers son mari. Ils voyagèrent beaucoup de part sa carrière consulaire : Porto, Carthagène, Constantinople, Mexico, Durban. Regina lui donna deux filles : Estelle et Elise. Elise se maria et demeura à Varsovie. Estelle, la fille aînée, a décrit sa mère comme une femme intelligente et amoureuse, qui provoquait dans l'esprit de son père, ravissement, surprise et un étonnement admiratif. Il a écrit quantité d'études, un guide « pour les Français à l'étranger », sur l'Espagne, sur Bolivar et la démocratie, et surtout « la véridique histoire de Christophe Colomb » qui pour lui n'était pas du tout ce génial homme de mer. En 1918, il est nommé majoral du félibrige à la cigale de Camargue. En 1924, il publie un important ouvrage « eme d'arange un cargamen ». À l'approche de la cinquantaine, il sait qu'il n'a plus que quelques années à vivre (il n'a plus qu'un rein). Une gitane lui a prédit qu'à 59 ans, il aurait une grave maladie et qu'après il serait immortel. Le 12 septembre 1927, le poète achevait sa vie dans une modeste chambre de la rue Visconti là où mourut Jean Racine. Il repose au cimetière de Vaugirard. Sur sa tombe, ses amis ont élevé un monument. Ils ont écrit « Ici repose Marius André, qui chanta sa Provence natale du Bosphore au Pacifique. Il a servi la France et le génie latin ». La tombe de Marius André vient d'être détruite. Ses os déposés à l'ossuaire public.

 

11 A - Hôtel PAYENS de LAGARDE
Il s'agit de l'hôtel particulier des Seigneurs de Lagarde Paréol. De très belles proportions. Il possède encore une belle façade, dont la porte XVIIIème siècle, conserve ses heurtoirs en fer forgé.

 

11 B - Cadran Solaire
Il s'agit d'un cadran méridional orienté. Ces lignes sont chiffrées en bout. Le style est coudé au pied et il possède une jambe.

 

12 A - Hôtel de JULIEN
Maison de François de Julien en 1747 : juge du tribunal de Valréas. Vaste maison du XVIIIème siècle, elle conserve de beaux plafonds à la française.

 

12 B - Cadran Solaire
Il s'agit d'un cadran déclinant de l'après-midi, gravé. Les lignes sont rayonnantes et il est chiffré en bordure. Style long et courte jambe.

 

12 C - Cadran Solaire
Pseudo-cadran, peint en trompe l'œil, pas de ligne, les chiffres sont peints en arc de cercle et le style est peint.

 

13 A - Maison BONNETTY
Hôtel particulier construit au XVIème, il possède un très beau portail d'entrée, des fenêtres à meneaux avec culots sculptés et une tour. Il s'agit de l'ancienne maison d'un drapier.

 

13 B - Cadran Solaire
Il s'agit d'un cadran encastré sous les toits. Ce cadran occidental, est gravé et peint sur pierre carrée. Les lignes sont chiffrées dans le bandeau. Le style est droit, et le cadran est daté du 19 décembre 1733.

 

14 - Le Baron Leroy
Le baron Pierre Marie Gabriel Le Roy de Boiseaumarié, dit le Baron Le Roy, est né le 5 avril 1890 et décédé le 16 juin 1967 à Châteauneuf-du-Pape. Issu d'une famille normande vouée au service de l'État, il fut pilote de chasse durant la guerre de 1914-1918 et son héroïsme au combat lui valut d'être fait chevalier de la légion d'honneur à titre militaire. Lors de ses études de droit à Montpellier, il rencontra Edmée Bernard Le Saint, héritière de l'un des plus prestigieux domaines de Châteauneuf-du-Pape : « le Château Fortia », et il en tomba amoureux. La guerre terminée, il l'épousa en 1919. Renonçant dès lors au barreau, il se consacra au domaine viticole. Quand il arriva en Vaucluse, les viticulteurs de Châteauneuf-du-Pape avaient de graves problèmes. Non seulement ils étaient confrontés au phylloxéra, mais également à la chute de la qualité du vin et à la tromperie de certains qui faisaient venir du raisin du Gard. Connaissant la formation de juriste du baron, les viticulteurs de la commune firent appel à lui pour remettre de l'ordre dans cette pagaille. Il fit d'abord créer en 1924, le syndicat des vignerons de Châteauneuf-du-Pape, puis, en 1929, le syndicat des Côtes-du-Rhône. Sur la base d'un procès en justice, il obtint en 1933, un jugement qui définit et délimita l'appellation Châteauneuf-du-Pape. La même année, il fut également à l'initiative de la création de l'Académie du Vin de France. Ami de Joseph Capus, ancien ministre de l'Agriculture de 1923 à 1925, fonda avec lui l'INAO (Institut National des Appellations d'Origine) en 1935, et en devint le président de 1947 à 1967. Il présida également l'Académie du Vin de France, ainsi que l'Office International de la Vigne et du Vin. Ses activités professionnelles ne l'empêchèrent point de s'occuper de ses collections philatéliques : essais de France, timbres préoblitérés et timbres-postes d'Amérique du Sud. Ses éminentes connaissances lui valurent d'être membre correspondant de l'Académie de philatélie du 11 octobre 1964 au 28 mai 1967 date à laquelle il devint membre titulaire du siège no 12. Il ne siégea que quatorze jours puisqu'il s'éteignit le 16 juin 1967 à l'âge de 77 ans. Il a laissé son nom à plusieurs rues, à Pujaut, à Saint-Victor-la-Coste, à Châteauneuf-du-Pape, ainsi qu'à Paris (12e).A Sainte-Cécile-les-Vignes, c'est le 23 octobre 1955, à l'initiative du maire Damien Verchère et au nom de tous les vignerons des Côtes du Rhône, que son buste fut inauguré, en sa présence. Le Baron Le Roy, premier vigneron du monde, 17 fois président de l'Office International du Vin et bienfaiteur des Côtes du Rhône, recevra ce jour là un de ces plus grands honneurs. Présent à l'inauguration, il arriva à cheval, au milieu d'une harde de gardians camarguais, il en descendit et interpella son buste en lui disant : « Je profite de ce que tu ne peux pas me répondre pour te dire tes quatre vérités. On te flatte en te disant que c'est toi qui as fait les Côtes du Rhône, eh bien non ! Ce sont les générations de vignerons qui se sont penchés sur la terre aride, ont choisi les cépages qui lui convenaient et les ont soignés avec amour. » Le buste en bronze du baron est l'œuvre du sculpteur cécilien d'adoption : Marcel Courbier (né à Nîmes en 1898 et mort en 1977 à Châteauneuf-du-Pape).

 

15 - CHAPELLE DES PENITENTS BLANCS
Œuvre pieuse créée au 17ème siècle, les Pénitents accompagnaient les défunts au cimetière et participaient aux processions. La 1ère mention de cette chapelle, probablement construite vers le milieu 17ème siècle, date de la visite pastorale de l'évêque d'Orange, Monseigneur Fabri, le 9 décembre 1668. Le jeudi Saint, le Prieur réunissait les enfants pour le lavement des pieds. Il donnait 10 cts à chaque enfant et les invitait à sa table. Ses successeurs moins argentés suppriment la commission. En échange le jour de Pâques, ils distribuaient des brassados et du vin blanc de Sainte-Cécile. On ne sait malheureusement pas grand-chose de cette chapelle. En 1752, on percera le rempart, pour construire un œil-de-bœuf, qui ornera le choeur de la chapelle. Le 17 juin 1798, la chapelle, ainsi que sa sacristie, furent vendues aux enchères, comme bien national. L'ouverture des enchères se fit à 450 francs, et c'est finalement pour la somme de 10 900 francs qu'elle fut vendue pour être transformée en logements. A l'heure actuelle, il ne subsiste qu'une partie (recomposée) de sa façade. Acquise par la municipalité en 2000, elle abrite aujourd'hui l'espace culturel.

 

 

15 bis - Collection Louis Gauthier
Située au 1er et 2ème étage de l'espace culturel, cette collection est divisée en deux espaces. Le 1er étage s'organise autour de trois grandes thématiques : Louis Gauthier, les leçons de choses dans les années 1930-1960, et l'école de Louis Gauthier. Au 2ème étage, des expositions temporaires, permettent de diffuser et de faire vivre cette immense collection.
Louis Gauthier, instituteur passionné d'entomologie et d'archéologie, vous entraîne dans son petit monde. Dans sa salle de classe, composée du mobilier d'époque, l'atmosphère de l'école d'autrefois avec les pupitres, les cahiers d'écoliers, les livres de leçons de choses, les porte-plumes, plumiers et encriers, vous replonge en enfance.
Dans ce petit musée scolaire où se côtoie les collections entomologiques, les papillons, les animaux naturalisés ainsi que les plus belles pièces du mobilier archéologique, c'est un véritable cabinet de curiosités que vous découvrirez.

 

16 - EGLISE
A l'origine, l'église paroissiale de Sainte-Cécile-les-Vignes se situait sur une partie de l'actuelle place de la mairie. En 1853, l'Evêque en visite à Sainte-Cécile est fatigué par la chaleur et la foule (l'église étant très petite), il ordonne sa démolition. Les paroissiens, de plus en plus nombreux trouvaient eux aussi, leur édifice trop vétuste et exigu. Ils décident alors de la construction d'une nouvelle église. L'église actuelle, construite de 1854 à 1860, remplaça donc l'ancienne église détruite après décision du conseil municipal le 1er juillet 1860. De l'église détruite subsiste cependant une partie du mobilier (autels, tableaux et statues) conservé et installé dans la nouvelle église. Consacrée le 13 mai 1860, par l'Archevêque d'Avignon, l'église de Sainte-Cécile-les-Vignes est remarquable par ses décors sculptés, la beauté de ses autels en marbre, la qualité de ses tableaux et la luminosité de ses vitraux entièrement restaurés. Il s'agit de l'une des plus importantes édifiées en Vaucluse au 19ème siècle (longueur : 37,5m ; largeur : 23,5m ; hauteur : 15,5m.).

 

17 - Monument aux morts
Devant l'église paroissiale se trouve le monument aux morts de 1914-1918 représentant un poilu. Cette statue en pierre de 1920, est l'œuvre du sculpteur bollènois Félix Charpentier. Sous la statue, le bas-relief représentant une mère pleurant son fils sous un saule, est signé d'un élève de Félix Charpentier : Marcel Courbier, (il s'agit de sa 1ère réalisation), sculpteur qui a réalisé également, le buste du Baron Leroy. Le monument porte une inscription « NOLI ME TANGERE » inscription latine qui signifie « ne me touche pas », et remarquer surtout la date (peu commune) 1914-1919.

 

18 - CHAPELLE SAINTE CECILE

18 A
Au dessus du portail d'entrée du Jardin de la Chapelle, une croix datant 1609, date de la visite épiscopale de l'évêque d'Orange, Jean VI de Tulles. Elle fut trouvée dans le jardin de Théodore Appay, et placée lors de travaux en 1843.

18 B
La chapelle Sainte Cécile Sainte Croix est le plus vieil édifice de la commune. Sa fondation date du 7ème siècle, mais la 1ère mention de cette église primitive, remonte à 1177. Elle présente plusieurs reconstructions, notamment en 1624 et en 1843. Dans les parties hautes des murs, apparaissent des traces d'un décor à la fresque. Attenant à la chapelle, se trouvait le cimetière communal et ce jusqu'en 1870, date à laquelle la municipalité fit l'achat de terrain route de Lagarde pour un nouveau cimetière. En 1882, la Chapelle est dite « en ruine ». Le maire du village, le Docteur Goudareau, et son Conseil municipal, se basant sur le cadastre de 1747, qui donne propriété à la commune, décide de la démolition de la chapelle, pour y construire à la place une école. Le village est pris dans la tourmente, une très forte polémique orchestrée par le Curé Cortasse, va durer dix ans. Finalement en 1892, le nouveau maire Gustave Seu et son Conseil municipal renoncent au projet. La chapelle « en ruine » ainsi que l'ancien cimetière seront finalement mis en vente et par une adjudication du 5 mars 1899, le Curé Fabre achète sur ses fonds personnels ainsi que sur les donations des paroissiens, la chapelle pour dix mille francs.

18 C
Au centre du Jardin de la Chapelle, une croix qui auparavant marquait le centre de l'ancien cimetière. Le socle en pierre est composé en partie de couvercles renversés de sarcophages et d'épitaphes du XIXème siècle. La croix en fer forgé a été financée par une souscription en 2000.

 

19 - Les anciens remparts
Le Caveau Chantecôtes conserve l'un des rares témoignages des remparts qui ceinturaient Sainte-Cécile : une tour d'angle.

 

20 - La Chapelle Notre Dame de Consolation (route de Cairanne)
La Chapelle Notre Dame de Consolation, située route de Cairanne, a été construite à l'emplacement d'une ancienne chapelle, édifiée en 1507, grâce à la donation d'un certain Claude Fasi, atteint de la peste qui ravagea le village. La Chapelle actuelle, reconstruite en 1858, porte le vocable de « Notre Dame de l'Immaculée Conception ». Sa porte en noyer est encadrée par 2 colonnes soutenant un fronton ouvragé, au-dessus duquel se trouve une niche renfermant une statue en fonte de la Vierge Marie. On peut également voir, au dessus du maître-autel en marbre blanc, sous une gloire, une superbe statue de la Vierge en terre cuite, et dans la sacristie, un chasublier en bois daté de 1873.

Lexique Cadran Solaire

Style: tige dont l'ombre marque l'heure sur un cadran solaire. Le style est parallèle à l'axe des pôles de la Terre.
Style polaire : style pointant vers le pôle. Représente l'hypoténuse dans le cas d'un style triangulaire. Pour certains cadrans, le pied du style polaire est rejeté à l'infini ou à une grande distance du style.

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Santo Céio Gazette - Janvier 2024

PAGE 01 JANV 2024

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